Il était une fois un jazz-man, important vibraphoniste des années 1960, puis un R’n’B bandleader dans les années 1970 et 80, dont la réputation maintenant est celle d’un des prophètes de l’acid jazz, avec une décennies en avance sur son temps.
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Un air comme l’année 1972 “Move to Groove” par “The Roy Ayers Ubiquity” a un crépitement backbeat qui sert du prototype pour le groove du hip-hop, pourrait-on dire, omniprésent sur des disques d’acid jazz ; et sa chanson de 1976 détendue “Everybody Loves the Sunshine” était fréquemment échantillonné. Encore le propre jeu d’Ayers était toujours enraciné dans le be-bop dur : frais, lyrique, avec un rythme résistant.
Sa propre réaction à être canonisé par la foule du hip-hop comme “l’îcône” est tempérée avec le détachement d’un survivant du rough business. “J’en rie avec amusement de cela” a-t-il dit. “Je n’ai rien contre ce qu’ils m’appellent ainsi, mais c’est ce que les gens font dans cette industrie.”
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Bref si vous aimez le son funkadelic, au groove grave, pour faire tourner lunettes psychadelic, chemises aux couleurs interdites à la ventes, aux perruques afros, alors calez vos petons sur le sol, car ils vont taper la rythmique très rapidement, vivement la retraite pour mettre l’ambiance avec mon papy groovy préféré.
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Patrick Gimeno