L’été est officiellement commencé depuis quelques jours (oui, parce que dans les faits on attend encore) et quoi de mieux pour fêter ça que d’écouter The Beach Boys. 1er album du combo californien sortit en 1962, porte-étendard de la surf music et plus rafraîchissant qu’un pack de Coca. Affûtez vos planches, c’est parti pour un ride de folie !
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L’album est assez court (moins de 25′) et compte 12 chansons qui parlent plus ou moins toutes de la même chose : le surf, les filles, le soleil voire (attention combo de ouf !) des filles qui font du surf sous le soleil. Bon, en même temps, vu le nom du groupe, ils allaient pas parler physique quantique ou méfaits de la mondialisation, ça ferait pas sérieux. Les mélodies sont simples, le rythme un poil lancinant mais avec une rythmique assez soutenue par une basse bien audible, le tout zébrés de quelques solos de guitare. L’album compte quelques tubes comme “Surfin’ Safari“, “Surfin’” ou encore “Little Girl“. Le groupe se revendique de la surf music bien qu’il ne corresponde pas tout à fait aux canons du genre, notemment par l’emploi de paroles (quand la surf music en est dépourvue). Mais quand on gratte un peu, on décèle déjà quelques signes prémonitoires de la suite de la carrière du groupe.
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Derrière la vacuité des paroles et la simplicité des mélodies, on trouve quelques expérimentations sonores assez inédites. Ainsi, “County fair” a en background une voix type fête foraine, la chanson “Cuckoo clock” et son cri du coucou et bien sûr le break à la bouche de “Surfin’“. Le groupe casse certains codes du genre et on sent derrière l’envie de faire autre chose, de marquer le genre. Et là, on peut dire que le groupe va éviter de se retrouver dnas le creux de la vague.
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En effet, le genre de la surf music s’essoufflera assez vite (vers 1964), réduit en charpie par la British Invasion (The Beatles, The Rolling Stones, The Who, The Kinks) et des évènements majeurs comme la lutte pour les droits civiques ou la guerre du Viêt-Nâm. The Beach Boys restera l’un des rares groupes US à survivre à cette période, de par son envie constante d’évoluer et sa compétition acharnée avec les 4 Garçons dans le vent. Une compétition saine qui apportera à la musique certains de ses plus beaux disques, rien à voir avec celle ayant opposée il y a quelques années 50-Cent et Kanye West (en gros, le vainqueur est celui qui vend le plus d’albums avec un espèce de racket organisé auprès des fans par les 2 “artistes”). Bref, là encore, le rock se distingue de la meilleure des manières.
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Album parfait pour accompagnée vos virées nocturnes sur les vagues, vos soirées au coin du feu ou tout simplement siroter un mojito sur la plage (ou sur votre terrasse) bref, la célébration de l’été et de l’insouciance qui l’accompagne.
Cet album m’a tellement fait voyager, merci beaucoup maintenant j’y repense, et je le réécoute !